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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 11:25

Le Front de gauche remercie les 3,8 millions de citoyennes et citoyens qui ont voté Jean-Luc Mélenchon le 22 avril. Il les appelle à se rassembler pour battre Sarkozy et à construire des politiques vraiment à gauche pour répondre aux besoins du peuple français.  

Le 6 mai, débarrassons nous de Sarkozy et les 10 et 17 juin, élisons, aux législatives, de nombreux députés du Front de gauche. 


MELENCHON ET LE FRONT DE GAUCHE

 UNE DYNAMIQUE EN MARCHE

 

 

Ce dimanche 22 avril, les Françaises et les Français ont montré, avec le vote pour Jean-Luc Mélenchon, leur aspiration à une véritable politique de gauche, rompant enfin avec les logiques capitalistes. 

Fort de son score à l'élection présidentielle, le Front de gauche confirme qu'il porte la dynamique de la gauche. 

Le Front de gauche est fier du travail qu'il a entamé, bien seul dans cette campagne, pour faire reculer les idées nauséabondes du Front national. Son score est encore beaucoup trop élevé. Nous allons poursuivre et amplifier ce combat : aucun député de ce parti raciste et xénophobe ne doit être élu à l'Assemblée nationale. 

 

Il nous reste une chose importante à faire.  

Le 6 mai, Nicolas Sarkozy, même affaibli, est au second tour. Il a entamé son mandat en faisant des cadeaux aux riches. Son bilan est catastrophique. Il veut continuer à appliquer les politiques d'austérité dictées par les agences de notations, poursuivre la casse sociale organisée par la droite. C'est un homme dangereux qui a délibérément choisi de reprendre les thèses insupportables du FN afin de devenir le candidat de la droite extrême et de l'extrême droite. Il doit absolument être battu.  

 

C'est pourquoi, j'appelle les 6 555 électrices et électeurs du Front de gauche dans notre circonscription à voter François Hollande le 6 mai. 

 

Ensemble, nous nous sommes retrouvés pour porter une autre ambition à gauche. 

Ensemble, avec le programme du Front de gauche, L'humain d'abord, nous allons mener la campagne des législatives pour élire de nombreux députés du Front de gauche ; des femmes et des hommes utiles pour soutenir nos exigences, pour proposer et faire voter des lois qui changent nos vies. Des élu-e-s déterminé-e-s à faire échec à la cupidité des marchés financiers. 

 

Pour répondre aux besoins du peuple, il faut changer radicalement de politique.  

C'est tout le sens du programme du Front de gauche. 

Pour nos luttes et nos succès à venir, poursuivons et amplifions notre mobilisation, dans les urnes mais aussi dans la rue en étant nombreux à manifester le 1er mai à Blois (10h30 - escaliers Denis Papin). 

Je sais que je peux compter sur vous,  comme vous pouvez compter sur moi. 


Laurianne DELAPORTE  

candidate du Front de gauche aux législatives 

1ère circonscription du Loir-et-Cher 

 

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 14:42

DSC00709.JPGLe 30 mars dernier, dans le cadre de la campagne des élections présidentielle et législatives, le Front de Gauche a organisé une conférence sur le thème « l’école de demain en question ». Il ne manquait que la presse pour relater cet événement riche et instructif…

Au vue de l’actualité dans le département, nous avons décidé d’ouvrir cette conférence avec l’intervention de Laurence Souriau,rééducatrice de RASED et syndicaliste mobilisée contre la casse des réseaux d’aide dans les écoles. DSC00713.JPGLa casse annoncée est lourde, 20% des postes de RASED vont être supprimés ! Ils se mobilisent pour continuer à apporter des aides spécifiques aux élèves, mais aussi pour le maintien et le développement des réseaux qui offrent un regard croisé sur les enfants en difficulté sans pour autant les stigmatiser. De plus, ils proposent de créer le même type de réseaux pour le 2nd degré.  Le Front de Gauche partage ces revendications.

DSC00717.JPGNotre intervenant, Choukri Ben Ayed est sociologue à l’université de Limoges. Il a participé à la rédaction des « douze mesures du Front de Gauche pour l’école de l’égalité ». Il a donc introduit la discussion en nous rappelant les origines du collectif sur l’école et sa volonté de continuer à enrichir ce programme par les propositions évoquées lors d’échanges tels que ce soir-là.

En préambule, il nous a rappelé que l’école d’aujourd’hui est adossée à la logique libérale où règne l’employabilité, la concurrence, le management, la performance et l’autonomie. Mais au Front de Gauche, on ne peut pas s’arranger avec ces principes ! Nous défendons l’école de l’égalité. Les valeurs de notre programme sont la justice, le progrès et la solidarité. L’individu doit être au cœur du système et le savoir doit avoir pour objectif l’émancipation humaine et non l’employabilité des jeunes.

Le Front de gauche défend l’idée d’un service public national d’éducation avec des marqueurs spécifiques. Selon nous, tous les élèves sont capables. Et en opposition au socle commun de la droite, nous prônons une culture commune ambitieuse !

 

Les 12 points de notre projet sont :

1. Tous capables !conf école 2

2. L’urgence : un plan de lutte contre les inégalités.

3. Un service public d’éducation national, pour garantir un même accès à l’éducation sur tout le territoire en éradiquant les logiques de concurrence

4. À formation commune, qualification égale.

5. Construire une culture commune ambitieuse. Parce qu’il faut du temps pour apprendre à tous des savoirs plus complexes, la scolarité obligatoire sera portée à 18 ans.

6. Défendre et transformer l’école maternelle. L’école maternelle sera obligatoire à partir de 3 ans, accessible dès 2 ans pour les familles qui le souhaitent.

7. Refonder l’école sur le modèle de l’élève qui n’a que l’école pour apprendre.

8. Redonner sens au métier d’enseignant est une priorité.

9. Tous les parents ont leur place à l’école.

10. Associations éducatives et pédagogiques laïques partenaires de l’école publique (associations complémentaires de l’école, mouvements pédagogiques et d’éducation populaire).

11. La politique d’éducation doit aussi s’adresser aux jeunes en voie de délinquance ou de déscolarisation.

12. Dépenser pour l’école, c’est investir dans l’avenir.

 DSC00755.JPG

Suite à cette présentation, la discussion avec la salle a débuté. Nous avons eu le témoignage d’une professeur des écoles qui nous a fait part de la difficulté d’enseigner avec de moins en moins de moyens mais sa conviction que chaque élève est capable de progresser.

Puis ce fut au tour d’un professeur de lycée d’évoquer la problématique des élèves sortis sans qualifications du système scolaire. Le programme jusqu’ici ne s’est attaché qu’à faire en sorte que plus aucun jeune ne sorte sans qualification de l ‘école, mais n’a pas encore travaillé sur cette problématique. Choukri est donc reparti avec un point à travailler avec ses collègues du collectif !

Un représentant des enseignants en lycée professionnel a dit regretter que seul Jean-Luc Mélenchon ait répondu à leur questionnement sur l’avenir de l’enseignement professionnel, mais s’est dit très satisfait des réponses apportées.

Puis Alexis, lycéen en seconde, nous a fait partagé son point de vue sur le lycée d’aujourd’hui en regrettant de n’être que dans une culture de la notation.

Un responsable syndical, nous a fait partagé l’historique de la casse de l’école dans le département. Ainsi nous avons appris qu’entre 1993 et 2012, le nombre de postes d’enseignement à significativement diminué alors que le nombre d’élèves est quasiment le même. Et de nous préciser que le nombre d’élèves de 2 ans scolarisé est passé de 1400 en 1993 à 180 en 2012 !  Et de s’interroger sur les réponses qui pourront être apportées pour faire face à la reprise démographique que nous vivons depuis 2010.

DSC00729.JPGTous ces échanges nous amenés à la même conclusion, il faut répondre pleinement et rapidement à toutes ces problématiques. Il apparaît que le programme proposé par le Front de Gauche soit suffisamment ambitieux pour répondre à toutes ces aspirations, mais ne demande qu’à être enrichi par tous les acteurs de l’école. 

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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 08:44

Invit° débat école - Quadri - Recto v1

J'animerai vendredi 30 mars à 18h30 à l'auditorium de l'Abbé Grégoire de Blois,

une conférence-débat sur l'école de demain en question,

avec la participation de Choukri Ben Ayed (sociologue) et des candidats aux élections législatives.

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 15:18

DSC00542.JPGL’un des enjeux de cette campagne est l’éducation. Depuis plusieurs années déjà, et notamment depuis la loi Fillon de 2005, les attaques contre l’école maternelle et primaire, le collège, le lycée et les universités, contre les enseignants et les postes, sont nombreuses et récurrentes. La politique de Nicolas Sarkozy a réussi en accélérant le rythme et en seulement cinq ans, à mettre à terre le service public d’éducation. En Loir et Cher, à la rentrée 2011, pour le 1er degré (maternelle et primaire) nous perdions déjà 18 postes alors qu’il y avait plus de 100 élèves supplémentaires. Pour les lycées généraux du département, la moyenne par classe était alors passée de 31,5 à 32 élèves.

Pour la rentrée 2012, nous allons perdre 20 postes dans le premier degré avec une prévision de 30 élèves supplémentaires ; 19,5 dans les collèges, 18 dans les lycées professionnels et 2 en lycée général.

Depuis janvier, les personnels de l’Education Nationale mais aussi les familles se mobilisent contre cette casse du service public d’éducation.

J’aurai un mot plus particulier pour les enseignants des Réseaux d’aides, plus durement touchés par ce redéploiement. Ces enseignants qui se sont spécialisés pour aider les élèves en grande difficulté, seront 15 dans le département à être privés de leur mission et devront retourner en classe. Laissant ainsi les élèves sans prise en charge spécifique par l’Education Nationale.

Une fois de plus nous sommes dans une gestion comptable de la part du gouvernement, négligeant les besoins des élèves.

L’école de la droite c’est celle du chacun pour soi, de l’égoïsme, de la loi du plus fort et du plus riche.

Le rôle de la scolarisation en maternelle dans la prévention de l’échec scolaire est incontestable. Une école plus égalitaire nécessite aujourd'hui de relancer une éducation prioritaire qui soit soutenue par des moyens d’une toute autre ampleur que ces dernières années et qui affirme la capacité de tous les élèves à réussir.

Les systèmes scolaires les plus démocratiques sont ceux qui s’abstiennent de toute mise en concurrence des écoles et des familles, qui bannissent le libre choix de l’école, qui misent sur la formation des enseignants et surtout qui investissent dans l’éducation : bref, l’inverse de la politique actuelle ! 

Face à ces constats, le Front de gauche ne se contente pas de dénoncer : il propose un projet Educatif à la hauteur de la situation, et non un aménagement de l’existant. Le Front de gauche refuse de penser sa politique éducative dans le cadre du budget contraint érigé en dogme par les politiques d’austérité. Son projet résulte d’une réflexion menée avec la population, au cours des assemblées citoyennes, avec les enseignants, les chercheurs, les mouvements pédagogiques et les réseaux divers.

Le projet se veut ouvert et non figé et construit autour d’une idée centrale : l’école de l’égalité.

photos-0263.JPG

L'école de l'égalité, c’est avant tout une école humaniste et progressiste, laïque, indépendante des logiques de marché et de l’utilitarisme économique.

C’est une école qui renoue avec la culture, la connaissance et les idéaux collectifs. Elle permet à tous les élèves, scolarisés de 3 à 18 ans, d’acquérir une culture commune, une qualification reconnue et de s’émanciper.

C’est une école où pas un jeune ne sort sans une qualification.

C’est une école qui affirme la capacité de tous les élèves à apprendre et réussir, et la place au centre des politiques éducatives et pédagogiques. Elle donne les moyens à toutes et tous de trouver sa place.

Cette école est résolue à prendre le parti d’une réduction des inégalités et qui abroge les logiques de concurrence et de management en cours.

C’est une école qui cesse de considérer ses personnels comme un fardeau, mais qui, récusant toute forme d’autoritarisme et s’appuyant sur des professionnels respectés et revalorisés, dotés des moyens de bien faire leur travail, redonne aux enseignants, à tous les personnels éducatifs, aux parents d’élèves et aux jeunes toute leur place et toute leur légitimité.

C’est enfin une école qui traitera de l’urgence absolue de la refonte totale de la formation des enseignants et qui enrayera le cercle vicieux de la désaffection de la profession enseignante produite de toute pièce par le pouvoir actuel.

L’école de l’égalité s’inscrit dans le projet global du Front de gauche et nécessite des ruptures radicales avec l’ordre établi.

Ce projet nécessite une mobilisation de toutes les  forces de notre société à la fois pour en débattre, en préciser les grands axes et agir pour les faire aboutir. C’est pourquoi, nous proposons dans le cadre de la campagne, une conférence le 30 mars prochain à L’Auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire pour discuter des 12 propositions pour refonder une politique nationale d’éducation.

C’est un instrument essentiel pour répondre aux attentes et aux besoins et contribuer à construire une autre société.

Dans un premier temps, nous reviendrons sur les 80 000 suppressions de postes, nous lancerons un plan de recrutement dans l’Education Nationale, en développant un pré-recrutement post-bac  afin d’avoir une vraie mixité sociale dans les personnels et stopper ainsi la sélection financière existante avec l’élévation du recrutement à bac+5.

Nous augmenterons donc le budget pour l’éducation en passant de 5,6% de part du PIB à 7%, pour que chaque professionnel puisse exercer dans les meilleures conditions ses missions.

Le Front de Gauche, c’est se donner les moyens d’un service public d’Education pour notre avenir et permettre aux jeunes générations de devenir des citoyens éclairés ! 

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 20:38

DSC00496En ce 8 mars 2012, il est important de revenir sur les raisons et l’enjeu del’existence d’une journée internationale des droits des femmes.

En soutien aux nombreuses manifestations des ouvrières du débutdu siècle, Clara Zetkin, journaliste allemande dirigeant la revue Die Gleichheit (l’égalité), propose en août 1910, lors de la seconde conférenceinternationale des femmes socialistes, qu’une journée des femmes soit organisée chaque année.

Dès le départ, les femmes veulent que cette journée soit marquée de leur volonté politique de lutter pour la conquête de leurs droits. En France, les femmes se battent depuislongtemps pour obtenir l’égalitéfemme/homme notamment celle desdroits politiques. En 1910, une vingtaine de féministes dont Madeleine Pelletier se présenteront aux élections législatives, leurs candidatures seront rejetées.

En 1921, tandis que la Suède accorde le droit de vote aux femmes, le Gouvernement  français crée la médaille de lafamille française pour honorer les mères méritantes qui, durant la guerre de 1914, ont  travaillé et élevé « dignement » leurs enfants !

Dans l’esprit d’une journée internationale des femmes pour le droit de vote, la chambre des députés adopte, le 7 avril 1925, le droit de vote des femmes aux élections municipales et cantonales. Le parti communiste français, profitant d’une lacune de la réglementation, propose  des femmes en position éligible sur les listes aux élections municipales. Trois d’entre elles seront élues mais leur élection sera annulée etla loi autorisant ce droit de vote aussi.

Il faut attendre 1944, après bien des batailles, pour obtenir enfin ce droit !

La montée du mouvement féministe des années 1970 poussant, les Nations Unies reconnaissent officiellement  la journée internationale des femmes en 1977.

 

L’ACTUALITÉ DES COMBATS POUR L’ÉGALITÉ

DSC00509Cette journée est donc hautement politique et marque combien les combats pour l’égalité restent d’actualité.

Comment ne pas être révoltés par les inégalités qui perdurent dans l’accès à laformation et à l’emploi, dans les formes d’emploi, dans les salaires à qualification similaire, dans le partage des tâches et des fonctions dans le couple et au seinde la famille, dans le regard que lasociété porte sur l’image du corps de l’un et de l’autre, dans l’égal accès  auxpostes de responsabilité politique ?

Chaque jour de nouveaux coups sont portés.

Les réformes politiques impulsées par Nicolas Sarkozy remettent en cause les droits des femmes : casse de la santé et fermeture des centres IVG, inégalités salariales entre les femmes et les hommes amplifiées par la crise, réforme de la retraite, pouvoir d’achat en berne et instauration de la TVA dite sociale.

Mais cela n’est pas tout, Marine Le Pen en rajoute une couche avec son objectif de fermer les plannings familiaux et d’envisager le non remboursement de la contraception et de l’IVG. Et sa proposition de faire revenir les femmes chez elles, les enfermant ainsi dans un rôle de femme au foyer. Même ambitions, même politique qu’il faut dénoncer pour faire sauter le vernis de « respectabilité » de cette dirigeante du front national que certains médias tentent de faire passer pour une démocrate et une féministe.

Pour ce qui concerne la représentativité des femmes dans les instances démocratiques on remarque des inégalités selon les modes de scrutin. Les scrutins proportionnels où la parité est une des conditions pour rendre une liste éligible se solde par l’élection d’assemblées quasi paritaires :

48,8% de femmes dans les conseils régionaux.

43% de  députées européennes

48,5 % de conseillères municipales dans les communes de plus de 3 500 habitants là où la parité est obligatoire.

Par contre, avec les scrutins uninominaux majoritaires, il n’y a que 107 femmes députées, soit 18,7%, à l’Assemblée alors qu’elles étaient 41% de candidates. Et 13,8 % parmi les conseillers généraux élus en mars 2011. Pour ce scrutin, la parité a même été travestie par une obligation d’avoir des tandems paritaires et les femmes se sont retrouvées pour la plupart suppléantes !!!!

Mais si le mode de scrutin est décisif, la volonté politique des partis l’est aussi. Ainsi par exemple, pour le sénat, où nombre de sénateurs sont élus à la proportionnelle, le groupe communiste républicain, citoyen comprend 12 sénatrices sur un total de 21 sénateurs – soit 57% – et est présidé par une femme alors que seulement 76 femmes sont élues dans la haute assemblée et n’y représentent que 21,8 %.

Par ailleurs, la construction au masculin de la vie politique continue aussi d’influer la représentation que les femmes elles-mêmes peuvent avoir de leur place en politique.

Nous voyons donc que le mode de scrutin est décisif, tout autant que la loi imposant la parité, mais que la prégnance du système patriarcal sur la société ne l’est pas moins.

DÉNONCER LE PATRIARCAT

DSC00510.JPGSimone de Beauvoir a écrit «Il n’y a pas toujours eu des prolétaires,il y a toujours eu des femmes ». Les contradictions entre les sexes sont de fait beaucoup plus anciennes que les contradictionsentre les classes et elles ne leur donnent pas naissance. Elles se développent ensemble sans pour cela se confondre mais en se favorisant mutuellement. Ce schéma, qui a imprégné les siècles, a structuré profondément nos sociétés.

La démocratie moderne ne dénonce pas l’exclusion, elle continue de la maintenir, voir de la fabriquer. Le capitalisme et le patriarcat se nourrissent mutuellement pour aliéner les femmes avec le renfort de certains courants religieux.

Dénoncer le patriarcat, montrer qu’il fonde encore de nos jours la situationdes femmes dans la société, est denature à faire évoluer les mentalités pour opérer des rassemblements au-delà des seuls mouvements féministes.

Ce combat doit se mener de façon solidaire, rassembler hommes/femmes.

C’est toujours à la suite de longues mobilisations des féministes que des avancées juridiques voient le jour. Chaque fois que la loi a été renforcée et complétée, ce sont de nouveaux outils dont les femmes ont pu se servir pour faire valoir leurs droits, défendre leur dignité. L’ensemble des organisations démocratiques doit s’appuyer sur ces avancées pour donner les moyens de l’application de ces lois.

Ce combat n’est pas, à la veille de la présidentielle et des législatives, un supplément d’âme. C’est le fondement de notre programme L’humain d’abord que portent les candidats et les candidates du Front de gauche. L’égalité femmes/hommes n’est jamais automatique, alors placer le combat féministe au cœur de tout changement de société, et ne rien lâcher sur ce sujet, est une garantie et peut contribuer à des avancées en matière de droits des femmes.

C’est l’ensemble de la société qui en bénéficiera.

C’est pourquoi nous proposons :

  • - D’introduire des sanctions financières dans la loi pour non-respect de l’égalité salariale femmes/hommes en imposant aux entreprises non pas une obligation de moyens, mais une obligation de résultats, et que cette pénalisation financière, qui s’élève aujourd’hui à 1% de la masse salariale, monte à 10%. Seront également supprimées les subventions et les aides publiques aux entreprises hors-la-loi.
  • - De revaloriser les salaires des métiers féminisées avec prise en compte de leurs compétences et leur pénibilité.
  • - De supprimer le travail partiel contraint. Le CDI à temps complet doit être la règle, l’emploi statutaire la norme.
  • - Les femmes étant les premières touchées par la précarité dans le domaine de l’emploi, de lutter généralement contre le travail précaire.
  • - De faire cotiser les employeurs sur la base du temps plein pour tout emploi à temps partiel, pour supprimer la pénalisation du temps partiel sur le montant des pensions.
  • - De porter  le SMIC à 1 700 euros brut en début de mandat puis à 1 700 euros net en fin de mandature.
  • - De créer un véritable service public de la petite enfance, mixte, gratuit et de qualité.
  • - De défendre le retour de la retraite à 60 ans à taux plein, avec l’abrogation de la réforme Woerth, des lois Fillon et des décrets Balladur-Veil. Une réforme des retraites, digne de ce nom, doit compenser les inégalités femmes-hommes (prise en compte des carrières interrompues notamment pour les femmes ayant élevé des enfants)

Nous ferons aussi de la lutte contre les violences faites aux femmes une de nos priorités.

Le Front de Gauche est né de l’exigence de réinventer la gauche. Dans cette campagne électorale, c’est le moment pour toute la gauche de réaffirmer haut et fort que tout sera mis en œuvre pour l’égalité femmes/hommes. 

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 18:03

A l’évidence, la prestation télévisée de notre candidat à l’élection présidentielle dérange les médias puisqu’une véritable omerta s’est abattue sur cet événement de campagne.

Scandaleux certes mais rien de si étonnant à cela quand on sait qui désigne les grands responsables des médias publics et qui possède financièrement les médias privés.

Raison de plus pour s’atteler résolument à notre campagne de terrain pour la présidentielle et les législatives.

Pour celles et ceux qui n'auraient pas vu ou voudraient revoir l'émission "Des paroles et des actes" consacrée à Mélenchon.

 

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 08:19

logo_fdg_neutre_hd.pngA moins d'un an des élections présidentielles, les communistes se sont prononcés sur leur stratégie.

Ainsi notre objectif pour 2012 est d'abord de se débarrasser de Nicolas Sarkozy mais aussi  d'ouvrir une alternative à gauche pour changer nos vies. Pour y parvenir nous, les communistes, avons décidé d’amplifier la dynamique du Front de gauche, avec un programme populaire et partagé, élaboré collectivement avec les citoyens, et qui sera porté par les candidats du front de gauche aux législatives et Jean-Luc Mélenchon  comme candidat à la présidentielle. Par ce geste fort d’un candidat qui n’est pas membre du PCF, nous faisons le choix du rassemblement avec la volonté de bousculer l’ordre établi. 

 

La démarche du front de gauche s’inscrit au coeur de la gauche pour la faire bouger avec la volonté de ne pas renoncer à ses promesses une fois les élections passées. De plus le Front de Gauche agit pour qu’enfin le peuple soit entendu, c'est pourquoi il est ouvert à tous ceux et toutes celles qui veulent y contribuer. 

 

Avec le Front de Gauche, face à la bande du Fouquet’s et aux actionnaires. Prenez le pouvoir !

 



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