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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 11:16

lettre élus 2011 p1C'est une sanction sans appel de la politique gouvernementale. Ce scrutin porte la marque du rejet de ses choix et de la colère des élus des collectivités territoriales face aux attaques répétées du gouvernement contre la démocratie locale.  Quel rejet du sarkozysme et du système mis en place par la clique au pouvoir qui rappelons-le a perdu toutes les élections depuis qu’ils sont aux affaires !

Malgré une élection très peu démocratique en elle-même, le Sénat s’est rapproché de l’état de l’opinion publique qui a voté à gauche lors des dernières élections locales. Le mécontentement des citoyens a trouvé écho chez les élus locaux qui doivent gérer vaille que vaille des collectivités aux moyens amputés : suppression de la taxe professionnelle, RGPP (Réforme Générale des Politiques Publiques), réforme territoriale.

Même si le scrutin nous désavantage, la dynamique du Front de gauche se confirme donc, avec des gains importants de voix dans les départements.  Ainsi dans le Loir et Cher notre candidat a doublé le nombre de voix. Pour autant, le Front de gauche n’aura pas une représentation sénatoriale à la hauteur de son influence réelle. Avec à peine 6 % des élus, alors que nous pesons 11 % des voix aux cantonales, tout confirme notre critique du mode de scrutin du Sénat. Ce n’est bon ni pour la France, ni pour la démocratie.

L’enjeu maintenant, pour la gauche, est de faire du Sénat, sans attendre, un point d’appui pour résister aux politiques gouvernementales et refuser la poursuite de la mise en œuvre des réformes injustes menées par le gouvernement.  La nouvelle majorité doit se saisir immédiatement de la question de la réforme des collectivités et demander son abrogation. Cette victoire renforce la responsabilité des forces de gauche de proposer un vrai changement, à la hauteur des réponses qu’appelle la crise. C’est tout l’enjeu qui est désormais devant elles. Les sénateurs Front de gauche s’y emploieront avec détermination, comme ils s’y sont engagés lors de la campagne.
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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 11:09

lettre élus 2011 p1L’eau, ressource vitale et patrimoine de l’humanité ne doit pas être une marchandise au service d’intérêts privés qui ne prennent pas en compte l’intérêt général. L’objectif de ces firmes est la rentabilité financière immédiate pour leurs actionnaires au détriment souvent de l’entretien des réseaux, générant un taux de fuite des canalisations (plus il y a de fuites sur un réseau et plus le délégataire privé gagne de l’argent ce qui n’est donc pas un encouragement à investir).

Il y a quelques années, un scandale a été dénoncé : seulement 30 % des sommes prélevées sur les factures pour l’entretien des réseaux  ont été utilisés. A qui est destiné le reste de l’argent ? De plus, la délégation privée présente une facture de 27 % supérieure à celle d’une régie municipale.

75 % des contrats avec les sociétés privées (SUEZ, VEOLIA, SAUR) vont arriver à échéance avant 2015. Le coût de l’eau sera pris en compte lors de la renégociation des contrats.

Les blésois sont sensibles à cette question et, par le passé, avaient fait irruption au conseil municipal pour demander le maintien du service de l’eau en régie.  Malgré cela, la gestion de l’eau est passée au privé.  L’usine des Eaux mise en service il y a peu de temps, gérée par une entreprise privée (VEOLIA) a été construite grâce aux financement publics.

Un mouvement  se dessine dans l’opinion pour la gestion directe par régie publique dans tout le pays au vu des expériences positives engagées dans plusieurs grandes villes (Grenoble, Cherbourg, Rouen, Paris…).

A Blois, l’équipe actuelle veut veiller à mieux prendre en compte la gestion durable de la ressource et sa protection, la maîtrise de l’impact environnemental du service mais aussi l’intégration de nouveaux critères tels que la qualité du service, la performance environnementale, et bien d’autres.

Les  élus P.C.F. s’engagent à se battre pour la reprise municipale de ce service public, pour une parfaite transparence, pour une tarification au plus juste pour le bien de tous, pour un dispositif de tarification sociale, pour la représentation et l’investissement des usagers dans les outils de gestion, pour l’information des Blésois lors de l’évolution de la situation.

Nous considérons que d’autres choix que le profit peuvent être faits  tels que :

-Une véritable politique publique,

-La gratuité des premiers mètres cubes d’eau (30 m3 par an et par personne), l’eau étant indispensable pour vivre ; cela favorise la limitation de la consommation,

-Un tarif différent pour une consommation familiale ou un usage industriel ou commercial…

Tout ceci est possible et ces projets sont déjà à l’ordre du jour de certaines communes.

Dans le domaine de l’eau et de l’assainissement, nous ne sommes pas confrontés à des choix techniques mais bien aux choix politiques de redonner aux élus et à la population la gestion des services. 

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 10:59

lettre élus 2011 p1En cette rentrée 2011, de la maternelle au lycée, les suppressions de postes continuent : des classes, des options sont fermées. Celles qui restent sont surchargées. Les enseignants ne sont plus formés et les personnels sont précarisés. Comment s’étonner, dans ces conditions, que l’école française soit toujours plus inégalitaire ?

Le Loir et Cher, ne passe pas au travers des mailles du filet des coupes budgétaires décidées par le gouvernement. Alors que nationalement, il a été supprimé 5700 postes dans le 1er degré (maternelle et élémentaire), en Loir et Cher nous perdons 18 postes alors que les premiers chiffres évoquent qu’il y a 110 élèves de plus. A ce jour, l’inspection académique n’a pas encore fourni les chiffres officiels du nombre d ‘élèves par classe mais les premiers constats sur le terrain laissent craindre que le nombre d’élèves par classe augmente encore.

Dans le secondaire (collège et lycée), le constat n’est pas plus optimiste. Pour les lycées généraux du département, la moyenne par classe passe de 31,5 à 32 élèves. A noter pour Blois, que la barre psychologique des 35 élèves par classe a été dépassé, avec une classe de Terminale L à 36 élèves à Camille Claudel et une classe de 2ème année de BTS à 39 élèves à Dessaignes. De plus, la réduction des dotations horaires a conduit à regrouper dans la même classe des élèves de filières différentes. Ce qui n’est pas sans conséquences sur les enseignements offerts aux élèves, car qui dit filières différentes dit aussi contenus différents !

Le gouvernement nous parle de rigueur face à la crise, pourtant, il a trouvé des moyens pour éponger la dette des banques… Mieux vaudrait dépenser l’argent de l’État pour favoriser la création d’emplois de qualité. Et pour cela, la formation est essentielle.

Les communistes, au sein du Front de Gauche, sont attachés à une école de la réussite pour tous, pour ce faire, il est nécessaire de mettre en place des politiques ambitieuses et se donnant les moyens de les mettre en œuvre. 

 

Ce que le Front de Gauche propose :

Un plan de lutte contre les inégalités sociales à l’école.

Tous les enfants sont capables d’apprendre. L’école doit changer pour prendre en compte les enfants avec leurs différences.  D’où l’importance de la formation des enseignants pour comprendre ce qui fait problème aux élèves et élaborer des réponses efficaces.

 

Un service public national

Seul un service public national peut garantir l’égalité d’accès à l’éducation sur tout le territoire. Plutôt qu’une autonomie qui met les établissements et les territoires en concurrence, nous proposons une nouvelle sectorisation scolaire, avec plus de moyens pour les établissements qui en ont le plus besoin et un plan de recrutement de personnel enseignant et non-enseignant sous statut de la fonction publique d’État.

 

Scolarité obligatoire de 3 à 18 ans

Pour enseigner des savoirs plus complexes à plus d’enfants, il faut du temps ! L’État doit avoir l’obligation d’accueillir tous les enfants à l’école dans de bonnes conditions, de 3 à 18 ans.

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 10:46

lettre élus 2011 p1D’ici peu les budgets communaux vont être votés.  Déjà sous le coup de restrictions budgétaires, les collectivités pourraient se voir imposer 200 milliards d’euros d’économies supplémentaires, alors que le projet de loi de finances 2012 prévoyait initialement le gel de l’enveloppe versée par l’Etat.  Tout cela au nom  « du déficit » alors que les allègements accordés aux entreprises  et aux riches est de 172 milliards d’euros en année pleine, soit 67,7% du total des recettes fiscales nettes du budget 2011 !

Un seul exemple, Total a réalisé en 2011 plus de 10 millions d’euros de bénéfices, distribués pour moitié à ses actionnaires ! Mais il ne verse pas un sou au titre de l’impôt sur les sociétés.

Ce racket des collectivités locales est scandaleux. Asphyxiée, la commune ne pourra pas répondre aux attentes légitimes de ses citoyens. 

Même si une gestion rigoureuse de l’argent public est indispensable, ce problème ne peut être réglé qu’au niveau national. Car quoi qu’en disent certains, de l’argent il y en a !

Pour cela, nous voulons libérer les finances publiques des griffes des marchés financiers !

Dans ces conditions de restrictions nationales des choix politiques lors de la mise en œuvre du budget local devront être faits. Vous pouvez compter sur vos élus communistes pour que ces arbitrages soient les plus justes et les plus équitables pour vous.

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