Le 20 février dernier la jeune Najlae Lhimer, élève au Lycée Dolto d’Olivet, a été expulsée vers le Maroc.
Najlae était venue à la gendarmerie de sa ville, Château-Renard, déposer plainte pour violence. En 2005, pour échapper à un mariage décidé par son père, Najlae est venue vivre chez son frère en France. Mais ce frère la maltraite régulièrement. Et le 19 février dernier alors que la violence atteint un degré extrême, elle se décide à porter plainte. Elle était venue demander de l’aide, elle a été mise en garde à vue et expulsée. L’injustice est flagrante. D’autant que Najlae ne veut pas retrouver sa famille au Maroc car elle sait qu’elle est destinée à être mariée à un cousin.
Cet évènement survient au moment même où l’Assemblée Nationale débat des violences faites aux femmes dans notre société et s’engage en faveur de mesures positives pour mieux les protéger. En effet, nos députés viennent d’adopter ce texte qui institue entre autres une ordonnance de protection et de nouveaux droits pour les femmes étrangères.
Il devient donc urgent que ce texte soit appliqué dans les plus bref délais afin que cette situation ne se reproduise plus jamais en France. Il faut donc dégager les moyens financiers nécessaires pour sa mise en place, mais également s’assurer de sa bonne mise en place avec la création d’un collectif de vigilance composé d’élus et d’associations.
